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Revue de presse

Revue de presse


El Watan du 16/11/2005

Raïs Hamidou L'apport d'une association Asmaresp a vu le jour en 1994, à l'initiative de malades et parents de malades devant une détresse respiratoire en évolution et à cause de l'insuffisance des moyens complémentaires à la prise en charge médicale.
Dès le début de sa création, Asmaresp a engagé un programme d'information, de sensibilisation et d'aide sociale et médicale aux plus démunis. Il est clair que pour toutes les personnes atteintes d'insuffisance respiratoire, il est primordiale de pratiquer un sport, comme nous le confirme M. Aroudj, premier vice-président de cette association. « La natation est le sport le mieux indiqué. Dans les années 1990, notre association avait obtenu des subventions afin que nos adhérents profitent de la piscine du 5 Juillet et de celle du centre féminin de Ben Aknoun. Hélas, les tarifs de ces piscines ont par la suite augmenté et les subventions diminuées. De ce fait, nous avons dû interrompre ces séances très bénéfiques pour les malades. » A noter qu'un documentaire intitulé « Le souffle dans l'eau », réalisé par Amar Tribèche, en collaboration avec Asmaresp avait été produit. Médicaments, bombes aérosols et concentrateurs (assistance en onygénothérapie à domicile) sont fournis par cette association aux démunis, grâce aux dons récoltés. Par ailleurs, les membres bénévoles d'Asmaresp n'ont pas ménagé leurs efforts, investissant lycées et écoles pour des actions de sensibilisation sur l'asthme. « Cela a duré 2 ans, nous confie Mme Lamoudi, secrétaire générale de cette association. Elèves et enseignants ont été sensibilisés au sujet de cette maladie. Les problèmes de la craie, véritable source d'allergie, ont également été soulevés. » Asmaresp pose le problème de la prise en charge médicale des insuffisants respiratoires par la sécurité sociale. « Les médicaments ne sont pas remboursés à 100% par la CNAS et l'asthme n'est pas considéré comme une maladie chronique », martèle Mme Lamoudi. « Vue la dégradation du pouvoir d'achat des malades et la cherté des médicaments, les asthmatiques et insuffisants respiratoires négligent leur traitement, aggravant leur cas. » Réhabilitée, la clinique de pneumoallergologique de Beaufraisier à Bouzaréah, laissée à l'abandon, est l'autre souci de cette association. « Notre souhait est de voir cette clinique réhabilitée et servir les asthmatiques et insuffisants respiratoires », s'écrie M. Aroudj, le vice-président. Autre cheval de bataille de cette association : construire un centre de repos pour les malades avec un mini-complexe sportif, un projet qui est à l'étude actuellement.Asmaresp4, rue Boudjemaâ BouchaïrLa Vigie - Raïs HamidouTél. : 021 70.94.23./ 021 67.17.10.Par M. G.-----------------------------------------------

El Watan du 25 mars 2005


Rencontre des malades chroniques le printemps des patientsParoles des sans-voixLa voix des personnes atteintes de maladies chroniques sera désormais portée très haut. La création d'un réseau d'associations de malades activant sur le terrain est prometteuse.
Elles sont au nombre de huit qui ont décidé d'unir leurs efforts afin de poser la problématique du service rendu au patient algérien par le système de santé. Une première en Algérie et qui a eu de surcroît le soutien du président de la République. La rencontre « Le Printemps des Patients » qu'organisent les huit associations, l'association contre les maladies respiratoires (Asmaresp), l'association contre les myopathies, l'association Nour Doha d'aide pour les cancéreux, SOS hépatites, la fédération nationale des insuffisants rénaux(Fnir), les associations El Amel et El Fedjr d'aide aux cancéreux, et l'association du Syndrome Williams et Beuren les 28 et 29 mars prochain est placée sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Dans une conférence de presse animée, hier, à la Maison de la presse Tahar Djaout à Alger, les représentants des différentes associations ont mis l'accent sur l'importance de cet événement qui vient lancer le débat sur l'accès aux soins et la prise en charge des malades algériens. Le président de l'association SOS Hépatites, M. Boualag n'a pas manqué de préciser que ce réseau n'est qu'un maillon de la chaîne qui vient contribuer pour faire aboutir et asseoir, avec les responsables des différents secteurs (ministère de la Santé, la CNAS et le ministère de la Solidarité), « le système de prise en charge adéquat et efficace, en prenant en compte les acquis capitalisés ». « Il est aussi, selon lui, question de faire le diagnostic de la situation actuelle qui se caractérise par le manque d'équipements d'analyses biologiques, le manque d'information à l'utilisation des équipements, le manque de prévision en matière de traitements, (réactifs, kits de dépistage, médicaments) et le manque de moyens d'accueil. » « Cette rencontre, poursuit le conférencier, verra la participation de tous les acteurs concernés afin de réfléchir aux meilleures solutions pour améliorer cette prise en charge, laquelle doit passer, d'après lui, par un meilleur accès à la médication. C'est à dire à partir du moment où le malade franchit la porte d'un hôpital, d'un cabinet ou d'une clinique privée, jusqu'à sa sortie avec un résultat satisfaisant pour lui et ses proches, sur le plan médical et psychologique » a t-il indiqué, en précisant que cette rencontre se fixe pour objectif, entre autres, de créer un espace de débats et d'échanges permanents entre les malades chroniques et ceux qui sont chargés de leur assurer l'accès à la médication et une réelle prise en charge. Le réseau d'associations marquera ainsi son existence les 28 et 29 mars prochain pour un long parcours. Un calendrier sera fixé pour d'éventuelles actions au profit des malades chroniques. Sa première mission sera, par contre, le suivi sur le terrain des recommandations qui sanctionneront les travaux de cette rencontre. Elles se résument, entre autres, en la création d'un fonds national dédié aux malades chroniques, écourter et évaluer la durée d'attente pour l'accès aux soins, rapprocher le service de santé de qualité du citoyen là où il est, répertorier les malades chroniques afin de répondre par des soins de qualité et donner des chances réelles de traitement.
Par Djamila Kourta------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ El Watan du 18 mars 2007
Maladies chroniques Le printemps des patients à AlgerLes maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans notre pays avec un taux de 26%. 25%, d' Algériens âgés entre 35 et 70 ans qui sont hypertendus. Alors que 12% des Algériens sont diabétiques.
Toutes ces catégories de malades sont quotidiennement confrontés à d'énormes difficultés pour l'accès aux soins. Les structures de santé semblent être dépassées à tous les niveaux. Le nombre de places dans les hôpitaux - d'autant que ce type de malades nécessite souvent une hospitalisation - est limité. Les maladies chroniques font leur apparition en force en Algérie sans que les dispositions nécessaires et les plus élémentaires en matière de prise en charge ne soient mises en place. Cette catégorie de malades se retrouve souvent livrée à elle-même. Il est clair que les praticiens font ce qu'ils peuvent mais ce qui doit suivre fait généralement défaut, à savoir les médicaments, le matériel médical, les examens biologiques, etc. Ce qui laisse impuissantes les associations d'aide aux malades devant une demande de plus en plus forte. Les nombreux appels lancés aux pouvoirs publics ont certes eu des échos, mais beaucoup reste à faire. Les malades souffrant de maladies chroniques seront à l'honneur durant deux journées à la fin du mois en cours pour passer en revue toutes les difficultés vécues par des patients et leurs conditions de prise en charge. Une manière de faire le point sur la situation souvent dramatique à laquelle fait quotidiennement face le malade. La rencontre est prévue pour les 28 et 29 mars à l'hôtel El Aurassi, à Alger, sous le thème « Printemps des patients », organisée par l'association SOS hépatites en collaboration avec un réseau d'associations dont l'Association contre les maladies respiratoires (ASMARESP), l'Association contre les myopathies, l'association Nour Doha d'aide aux malades cancéreux, la Fédération nationale des diabétiques, la Fédération nationale de insuffisants rénaux (FNIR) et l'Association El Amel d'aide aux malades cancéreux. Les organisateurs veulent marquer « un moment de rencontre entre les parties concernées, associations, autorités, législateurs et patients pour avancer sur le chemin de la prévention et de la prise en charge du malade, pour renforcer des résultats acquis grâce aux efforts consentis pour tous », soulignent les organisateurs dans un communiqué de presse rendu public jeudi. Pour ces associations, cette rencontre est une opportunité pour les malades, les acteurs politiques, économiques et les mécènes d'engager un débat sérieux et réfléchir aux solutions possibles pour atténuer les douleurs. « Des représentants de ces associations, des professeurs et des malades eux-mêmes interviendront pour analyser, diagnostiquer et témoigner du vécu quotidien de ceux qui souffrent de ces maladies », ajoute le communiqué. Cette rencontre de deux journées verra la participation de représentants d'associassions internationales pour parler des expériences d'autres pays dans le domaine de la prévention et de la prise en charge. Pour les organisateurs de cette rencontre, « il est important que des malades parlent de leur maladie et de sa prise en charge, sans aucun complexe. Ce qui leur permettra aussi de partager leur souffrance ». A l'issue de cette rencontre, il est attendu la naissance d'une nouvelle organisation pour veiller à une réelle prise en charge des maladies chroniques.Par Djamila Kourta--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 
Le Soir d'Algériehttp://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/06/29/category-cat-4.phpRégions : BOUIRAJournée d'information et de sensibilisation sur l'asthme
Sous le thème «L'éducation de l'asthmatique», l'Association algérienne de solidarité aux malades respiratoires (A.AsmaResp.)› en coordination avec deux femmes médecins spécialistes en pneumologie, phtisiologie, en l'occurrence, les docteurs Belhabib et Djillali, a organisé ce lundi une journée d'information et de sensibilisation autour des maladies respiratoires.D'emblée, le secrétaire général adjoint, Rachid Saâdaoui, dira que l'association, qui est présente dans au moins 12 wilayas, ambitionne d'avoir des représentations et des bureaux de wilaya à travers l'ensemble du pays. Son rôle, comme le précisera également la présidente de l'association, Mme Lamoudi, est d'impliquer le patient dans sa propre prise en charge par une meilleure éducation pour la santé, à savoir l'exercice physique et sportif régulier, l'information et la sensibilisation. En outre, et s'agissant de la Journée nationale de l'asthme qui a été institutionnalisée le 8 juin de chaque année depuis 1995, Mme Lamoudi rappellera les circonstances de la création de A.Asma.Resp. en 1994, les défis qu'elle avait soulevés et les sympathies et les encouragements qu'elle avait eus dès le début. Après une année, et voyant trois dates phares (31 mai, Journée mondiale sans tabac, le 1er juin, Journée mondiale de l'enfance, et le 5 juin, Journée mondiale de l'environnement) qui se rejoignent au niveau de l'association avec sa lutte sans merci contre le tabac, ennemi numéro un des asthmatiques, l'enfant, qui est au cœur des objectifs de l'association en le prenant en charge dès sa naissance ou sa prime enfance, la natation et la rééducation respiratoire dans l'eau et enfin, un environnement sain pour lequel se bat l'association, Mme Lamoudi dira avoir choisi la date du 8 juin pour que les trois dates soient intimement liées avec la Journée de l'asthme. Pour les autres objectifs, l'association agit dans la solidarité avec les malades en mettant à leur disposition des débitmètres de pointe, des chambres d'inhalation, des nébuliseurs et enfin, des concentrateurs d'oxygène. D'ailleurs, au sujet de ces concentrateurs, M. Saâdaoui dira que l'association dispose de 26 appareils qu'elle met à la disposition des grands malades asthmatiques qui ne peuvent pas se déplacer aux hôpitaux. Près de 150 malades chroniques sévères ont bénéficié de cette action. Par ailleurs, et outre les interventions de Mme Lamoudi qui a donné un aperçu sur l'association, des communications ont été données par les deux médecins spécialistes de Bouira, qui avaient activement contribué à la réussite de cette journée. Le Dr Behabib a donné deux communications sur «la définition de l'asthme» et «l'éducation de l'asthmatique» en rappelant qu'en Algérie, tous les médicaments mondialement connus sont disponibles et les méthodes de prévention et de soins sont également les mêmes. Cela non sans rappeler le classement qui vient d'être enfin reconnu aux asthmatiques comme étant des malades chroniques et qu'ils bénéficient désormais des mêmes avantages que tous les autres malades chroniques. Pour sa part, Dr Djillali présentera deux autres communications relatives aux «médicaments de l'asthme» ainsi que «la prévention dans la prise en charge de l'asthmatique ». Notons qu'en marge de cette journée qui a été marquée par la présence des directeurs de la santé et celui de l'environnement, une exposition en français et en arabe donnant un aperçu global sur la maladie, sa définition, les gestes à éviter ainsi que les précautions à prendre, a été organisé au niveau du hall de la salle du théâtre communal où s'est déroulée cette journée. Un livret détaillé des gestes à suivre est distribué gratuitement aux malades et aux présents. Des présents qui se comptent parmi les autres malades chroniques autres que les asthmatiques et qui disposent d'associations au niveau de la wilaya. Notons enfin que les chiffres sont presque inexistants au niveau de la wilaya mais d'ores et déjà, des recommandations ont été faites par le DSP afin de répertorier au niveau de tous les cabinets médicaux publics et privés, surtout chez les médecins généralistes, et de les communiquer à la direction de la santé de la wilaya pour avoir une idée sur le nombre d'asthmatiques au niveau de la wilaya. D'ailleurs, au sujet des recommandations, le Dr Belhabib fera une intervention à la fin avec un titre assez éloquent : «Tous ensemble pour mieux vivre avec son asthme » et où il était question d'unir les efforts, médecin, thérapeute et malade, pour vaincre cette maladie. Cependant, le Dr Belhabib dans son intervention estime que les efforts ne devraient pas se limiter à ce seul triptyque mais associer également les responsables de l'environnement afin que le malade asthmatique ne vive plus avec cette crainte continue de suffoquer pendant la nuit par l'air pollué. Enfin, et parmi les recommandations, les deux médecins spécialistes souhaitent voir la création au plus vite, au niveau de la wilaya, de l'association des asthmatiques active et prospère qui travaillera en étroite collaboration avec A.Asma.Resp et les différents médecins au niveau de la wilaya.
Y. Y.Le Soir du 29/06/2008

Quotidien HORIZONS DU 14 Mai 2017

JOURNÉE MONDIALE DE L’ASTHME L’asthme n’est pas une maladie handicapante. Il suffit pour le malade d’avoir une hygiène de vie basée sur le respect du traitement médical, d’éviter tous les allergènes et de pratiquer une activité sportive. Cette affirmation vient du président de l’Association algérienne de solidarité avec les personnes souffrant de maladies respiratoires (A. Asmaresp), Rachid Sadaoui. A l’occasion de la Journée mondiale de l’asthme, l’association a organisé, hier, une journée de sensibilisation et d’information au profit du grand public, au centre culturel du 11-Décembre (Mohamed-Belouizdad, Alger). Pour son premier responsable, «l’objectif est d’informer le grand public sur la maladie et d’élaborer un programme d’actions avec des spécialistes de la commission de l’association présenter la maladie et l’éducation thérapeutique qu’elle nécessite». Selon lui, «8% des enfants sont asthmatiques». «Avec un traitement adéquat et une adhésion au traitement, les symptômes pourraient être mieux maî- trisés et le nombre de crises d’asthme et de décès réduit», a-t-il rassuré. Dans cette optique, Sadaoui a souligné la nécessité de bien suivre les conseils du médecin traitant. «Nous attirons l’attention sur l’utilisation des médicaments et précisément des inhalateurs», a-t-il ajouté. «L’asthme, maladie chronique, nécessite un traitement régulier, même entre les crises», a-t-il expliqué. «Les médicaments pour contrôler l’asthme n’apportent pas de guérison définitive. Ils facilitent la respiration en augmentant l’ouverture des bronches et en réduisant l’inflammation», a-t-il précisé. Tout en affirmant que les médicaments sont disponibles, il déplore, quand même, leur cherté pour les bourses moyennes. «Le système d’assurance et la bureaucratie retardent la prise en charge», a-t-il également relevé. A l’origine de l’asthme, il y a une prédisposition génétique, mais des facteurs environnementaux jouent également un rôle. D’après le Dr Nadjib Adimi, «les allergènes comme les acariens, le pollen, le tabac, les produits chimiques irritants ou encore la pollution de l’air favorisent l’asthme». Il soutiendra que «l’asthmatique peut jeûner à condition de suivre scrupuleusement le traitement et les conseils de son médecin. Mais peut ne pas jeûner si la maladie n’est pas maîtrisée ou s’il est soumis à un traitement mis à part celui qui utilisent la pompe ». Le président de l’association «Echifaa pour les malades respiratoires» d’El Menaa (Ghardaïa), Lehbaki Bouhafs, déplore la mauvaise prise en charge des malades respiratoires et ceux souffrant de pathologies cardiaques et ophtalmologiques. Il plaidera pour «un apport de l’Etat à la réalisation d’une école pour asthmatiques». Le père d’un malade souffrant d’insuffisance respiratoire suite à une malformation congénitale a souhaité davantage de programmation de greffes. n Souhila Habib 

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Commentaires

  • Sabiha Lamoudi

    1 Sabiha Lamoudi Le 30/06/2011

    J'aimerais bien lire des articles de presse plus récents

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